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Les hommes

018

Louis Chèze, la fureur de vigne

« Il faudrait que je me calme », confie Louis Cheze de sa voix douce. Ne l’imaginez surtout pas avec un fichu caractère. Non, ce qu’il veut dire, c’est qu’il faudrait qu’il arrête de planter de la vigne. Mais c’est plus fort que lui, il adore ça. Quand il a démarré en 1978, avec presque rien, il s’était fixé un objectif de 10 hectares maximum. Aujourd’hui, il en possède presque 35. Il suffit de parcourir avec lui ses parcelles pour découvrir le travail colossal accompli. Une sacrée revanche pour cet homme presque autodidacte, peu encouragé par son père, perçu comme un dissident par la coopérative du coin et qui « faisait du vin au pif » parce qu’à l’époque, il n’y avait ni conseil, ni laboratoire d’analyses. Heureusement, Georges Vernay, le « pape » du Condrieu, a cru tout de suite en lui et l’a beaucoup aidé. Plus tard, en 1983, la rencontre avec Jean-Luc Colombo sera déterminante. Louis part avec lui à Bordeaux où la révolution du vin est déjà en marche. Louis a bougé, compris l’énorme potentiel de ses vignes en coteaux, pratiqué une viticulture haute-couture, repensé cave et vinifications, investi dans des barriques. Et ce beau parcours de vigneron, parfois durement accidenté, Louis l’évoque sobrement et sans complaisance.

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